Une plus grande collaboration entre les secteurs du médicament générique et des régimes privés pourrait être très avantageuse

L’Association canadienne du médicament générique (ACMG) et les sociétés qui en sont membres souhaitent être plus proactives et tisser des liens avec le secteur des régimes privés à l’échelle du pays. L’ACMG croit fermement que le secteur du médicament générique peut faire davantage pour appuyer les régimes privés au Canada. Une collaboration accrue entre les deux secteurs d’activité offrirait de nombreux avantages.

De plus, grâce à une entente entre l’ACMG et l’Alliance pancanadienne pharmaceutique, le prix de détail des médicaments génériques au pays et le montant remboursé pour ces médicaments dans le cadre des régimes publics et privés a chuté dramatiquement au cours des trois dernières années.

Par suite de cette entente, le prix des médicaments génériques les plus populaires au Canada est maintenant fixé à 18 % du prix du médicament de marque équivalent. En d’autres termes, cela signifie que l’on peut traiter cinq patients au moyen des génériques les plus populaires pour le même prix qu’un seul patient qui prend l’équivalent de marque. Selon des données sur les ventes recueillies par IMS Health, nous estimons que pendant la durée de l’entente, les régimes publics et privés réaliseront des économies de près de 1,6 milliard de dollars.

De plus, la collaboration entre l’ACMG et ses sociétés membres et le secteur des régimes privés n’a jamais été aussi importante.

Selon des données sur les ventes recueillies par IMS Brogan, la plus importante source de renseignements sur la vente de médicaments d’ordonnance, les médicaments génériques constituent 69 % des médicaments délivrés au pays. Or, ils ne représentent que 22 % des 25 milliards de dollars de dépenses en médicaments d’ordonnance chaque année. Comme le montrent ces statistiques, les médicaments génériques offrent une excellente valeur et permettent d’accroître les économies.

Compte tenu que le prix de détail des médicaments génériques ou le montant remboursé pour ces médicaments a beaucoup diminué, il faut maintenant se pencher sur l’utilisation pour assurer la viabilité des régimes d’assurance médicaments.

Au Canada, le taux d’exécution des génériques dans le cadre des régimes publics d’assurance médicaments est beaucoup plus élevé que dans le cadre des régimes privés. Selon des données recueillies par IMS Brogan, les médicaments génériques constituent 74 % des médicaments remboursés par les régimes publics, mais seulement 59 % de ceux qui sont remboursés par les régimes privés. Par ailleurs, 88 % des médicaments qui sont délivrés aux États-Unis sont des médicaments génériques. Même si les raisons de cet écart de sont pas claires, il est très avantageux de les comprendre et d’en tenir compte.

Selon des données recueillies par IMS Brogan, on estime que pour chaque augmentation de 1 % de l’utilisation des génériques au Canada, les régimes privés économiseraient 216 millions de dollars. Si l’utilisation des médicaments génériques au Canada correspondait à celle aux États-Unis, les Canadiens économiseraient 8 milliards de dollars chaque année.

Si l’ACMG et le secteur des régimes privés d’assurance médicaments travaillaient de pair, la viabilité des régimes privés pourrait facilement être assurée.

Rédigé par Jim Keon, président de l’Association canadienne du médicament générique (ACMG)

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